Les vélo de Raoul

Les vélo de Raoul
Un cadeau de Monsieur Filochard

samedi 12 février 2011

Je le crois pas !

Aïe, c'est fait, j'ai sauté le pas ! Et moi qui croyais ne jamais envoyer la purée sur un blog. Raoul, sur la blogosphère... Incroyable mais vrai.
Bon, maintenant que c'est fait, va falloir se retrousser les manches et s'employer. Que faire ? Raconter des conneries, beaucoup de conneries, foi de Raoul. Au moins, ça devrait permettre de glisser quelques vérités. Dans le flot, ni vu ni connu je t'embrouille.

Et puis ici, on parlera des copains qui mouillent encore le maillot sur les terrains et les parquets, de ceux qui le sont un peu moins, des copains, et des autres, ceux qui ne le sont pas du tout, des copains bien sûr. Se lâcher ? Peut-être. Tailler ? Pourquoi pas. Chambrer ? Ah oui, et plutôt deux fois qu'une.
Disons que chacun en prendra pour son grade. Même moi, Raoul en short, l'icone des stades du temps où j'arborais mon Patrick satiné, cru 1977.

Ah, à cette poque, la bête en jetait. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à ce corps d'athlète qui me fit attaquant de la Berrichonne à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Une pointure du ballon rond pour laquelle tout Gaston-Petit faisait la ola alors même que le Mondial mexicain ne l'avait même pas inventée. D'ailleurs, depuis mes grandes heures castelroussines, mes 3 buts en 13 saisons, le stade de Châteauroux est devenu une place forte du supporter. Un must reconnu par tous les kops de France et de Navarre, ceux de Lens et de l'OM en tête. Socios de la Berri, spéciale dédicace !
Gareth Edwards m'a copié !

Mes abdos et ces "pecs" auraient aussi dû faire de moi un international de rugby, le buteur dont la France rêvait. Un mélange de Titou Lamaison, Fred Michalak, Pierre Albaladejo, David Campese, bref la quintessence du champion. Malheureusement, je suis né avec deux pieds gauches, moi que mes parents ont fait droitier. (Soupir). Sur mon CV, j'ai oublié de le préciser. Du coup, le RACC m'a embauché à l'année. Des saisons que ça dure et que je ne passe que les pénalités et les transformations placées face aux perches et uniquement dans les 22 avec le vent dans le dos...

Bon, je pense que vous commencez à cerner le personnage maintenant. Ah ! si, encore une chose : je suis particulièrement rancunier et j'en veux à mort à la municipalité de Châteauroux qui, un jour, a signé un mauvais bon de commande à un artiste amateur.
Ce devait être pour bâtir une statue à faire pâlir d'envie Staline, Ceaucescu et leur clique. Un truc dont j'avais parlé avec Gareth Edwards, un modeste joueur gallois qui, ensuite, a copié mon idée dans une galerie commerciale d'une petite ville qu'on appelle Cardiff.

Donc, j'en reviens à cette commande validée par erreur par une municipalité de gauche (comme quoi, ça arrive même aux meilleurs). Au lieu d'offrir aux yeux des visiteurs ébahis Raoul en short et en bronze, la place de la République est défigurée à jamais par les piliers du même nom. Ils sont même pas à hauteur réglementaire les poteaux...
Allez, 3-2-1, partez !

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